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Artiste - Homme
Coulouvray boisbenatre (Basse-Normandie), France
Siret 80500411600010 - MDA D975252

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Langue : Français - Anglais - Allemand

Prof(c)ession de foi(es)

La photographie abstraite existe : je l'ai rencontrée ! Au siècle dernier... À la fin des années soixante.
Avec elle ce fut l'amour vagabond. Sur des conseils malavisés, je l'avais lâchement abandonnée pour gagner les rives perdues du Confort. Pendant 30 ans, j'ai ramé, à en perdre mes illusions, au début de ce siècle. Alors, je l'ai retrouvée. Pendant deux ans, elle m'a mis à l'épreuve puis, très vite, généreuse, elle m'a sauté au cou. Nos démons nous ont repris, et depuis, sauvagement, nous nous perdons en frasques anti - photographiques, larguant l'abstraction directe, trop sage, trop singe, pour étreindre l'abstrait plasticien. Quelle déchéance  !
Défigurer les apparences et révéler son âme.

Transcender les outils trop sages de l'image, trop parfaitement, parfaite du (con)formisme des copies - qu'on forme - attendues, qu'un goût formaté par les matraquages policé des médias serviles réclame insatiablement, .

Utiliser tous leurs défauts pour en extirper le rêve d'une nouvelle utopie ancienne et refaire demain.
Voici un travail iconoclaste au sens primal du terme, une destruction pacifique de l'indigeste monde de clichés qui nous étouffe, pour en remodeler un nouveau au Rêve Libre.

C'est pourquoi je partis, moi aussi, à l'assaut d'un grand cabot du bronze-cul régnant: le Mont Saint-Michel. Shootée des milliards de fois, cette diva des grisbi-tourneurs avait besoin d'être sérieusement recadrée.
Aujourd'hui, je réécris, à ma manière, les univers prédigérés de cartes postales, sans pour autant montrer des envers de décors. Les bronziers de Ouagadougou, les vallées et le bocage normand, les souterrains de forteresses inexpugnables vaincues, les vitraux des petites églises de campagnes si morales, les fêtes cultivées, les spectacles à grand tirage... Tout est matière à dématérialisation.

Point de clichés, uniquement des âmes impalpables, des passés resurgis, des rêves lumineux, des vapeurs d'imaginaire...
Ainsi parla Sédé

Tranches de vie

Né dans les Ardennes en 1952, Sédé découvre la photo à l'âge de 12 ans.
Très vite attiré par l'abstraction, il produit ce qu'il considère comme sa première oeuvre en 1970.
Toutefois, face à l'incompréhension de son entourage, il suit des études techniques puis entre sur le marché du travail en 1973. Il exercera tour à tour dans le commerce, l'informatique et l'enseignement. Ce dernier métier l'amène en Basse-Normandie en 1994 où il vit désormais. Cette période relègue la création dans les abysses.

En 2004, il craque. C'est l'occasion pour lui de renouer avec la photographie en passant le pas du numérique. Il valorise, à travers sa création, son passé d'informaticien-chercheur, son expérience de photographe, ses rêves d'adolescent et la frustration accumulée par plus de trente ans de " devoir " salarial.
Il commence les expositions en 2005. Très vite, il quitte le " paysagisme " pour retrouver la voie de l'abstraction, désormais classique. Il s'essaye en 2007 à la peinture, mais il juge que cela interfère trop avec sa photographie.

En 2008, il participe à un stage de modelage aux Beaux-Arts de Caen.
Ces deux expériences plasticiennes nourrissent alors sa création. Il crée, en été 2008, un triptyque-profession de foi : Le matin du Grand Soir où il entre définitivement dans la création photo plasticienne. Il décide de détourner tous les outils matériels et logiciels à sa disposition et de dépasser l'abstraction directe du photographe, où c'est le sujet lui-même qui paraît abstrait, pour celle du peintre, où c'est l'artiste qui crée l'objet abstrait. Désormais le cliché n'est plus qu'un matériaux de base, trituré par les logiciels photographiques " martyrisés ". Il en sort un style puissant, aux couleurs déjantées, hautement onirique.

En 2009, il accueille en résidence chez lui, Ousmane Ilboudo, jeune sculpteur burkinabé qui l'initie au bronze. Cette période de ressourcement fait sauter une nouvelle barrière. Il s'attaque à un poncif photographique local qu'il refusait de traiter depuis toujours : le Mont Saint-Michel. Sa relecture a produit, depuis, une cinquantaine d'oeuvres abstraites : Le Mont revisité qu'il décline sous forme d'une exposition ou/et d'une installation in-situ.
Sa création ne s'arrête, bien sûr, pas là et ses dernières créations traduisent une recherche chromatique chaude et joyeuse, comme un médicament contre la morosité ambiante.

Classifications

Site internet

http://sede-plasticien.fr

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