Présentation de Stéphanie KORNAKNée en 1974 dans le nord de la France, Stéphanie ne cesse de jouer avec les juxtapositions de couleurs et ce depuis qu'elle est en âge de tenir un crayon.
Si la brutalité des contrastes s'imprime clairement dans ses créations, c'est en souvenir de ses moments de vie ailleurs. En Côte d'Ivoire: les tissus bariolés portés avec grâce par des déesses-femmes fabriquent les images restées figées dans sa mémoire. Plus tard des années de vie au Venezuela laissent l'empreinte d'une jungle luxuriante. Ce ne sera que là-bas, sous les tropiques qu'elle entamera une formation graphique plus poussée auprès d'écoles et d'artistes locaux. Les diverses expositions de l'époque lui permettent de faire aimer ses oeuvres et de continuer à peindre.
Définitivement de retour en France dans les années 2000 elle parfait sa formation à l'Ecole d'Art de Douai et enchaîne les expositions locales.
Depuis 2012 c'est au GMAC qu'elle offre ses toiles au regard du public parisien.
Démarche artistique de Stéphanie KORNAKIl faut à tout prix être honnête et déposer un bout d'elle même dans chacune de ses oeuvres. Aucun compromis quitte à violenter un peu les rétines.
Ce n'est plus l'esthétique qui prime, le sujet est presque secondaire il s'agit surtout de témoigner, de raconter une vie, sa vie de femme la vie de chaque femme de chaque être humain. L'enfance, la foi, la sexualité, les émotions, la culture, le voyage, la vieillesse, la nature. Comment faire? Comment tout mettre sans tricher? Le souvenir de la jungle dans une liane, un animal. La dentelle de Caudry comme identité régionale, la couleur de l'Afrique, les rêveries et les contes propres aux petites filles, les joies, les peines, les épreuves... La vie par dessus tout.
L'urgence aussi, chaque matin. L'urgence à aller peindre et le plaisir de faire se noyer les détails afin que l'on ne puisse pas tout voir au premier coup d'oeil. C'est une peinture qui demande de prendre du temps. Il faut se laisser aller, vagabonder au coeur de la toile pour se laisser surprendre par un papillon, une libellule, un animal que l'on n'avait pas vu de prime abord.
C'est un voyage à travers le temps, à travers le monde, à travers soi et les autres. Depuis quelques années ce sont ces visages féminins iréels qui happent son travail mais rien n'est définitif. Un jour la même histoire se racontera autrement... Ma rechercheJe cherche à créer une histoire à la fois très complète qui pourtant restera inachevée. Il se passera toujours quelque chose qui méritera d'être travaillé à ma façon. C'est une vie entière que je peins. La mienne? La votre? La leur? Ça n'a pas d'importance. Il faut juste que ma peinture continue à toucher et qu'elle rencontre des amateurs ayant envie de se l'approprier. Alors, je suis en mesure de continuer à raconter l'Histoire. S'il n'est décidément pas aisé de se créer un destin, le mien devient de plus en plus multicolore. |