Le futur, ils l'ont rêver longtemps, sur leur rocher au milieu de cette baie si vivante. On sait ce qu'il en est advenu, mais on ne sait jamais ce que seront les futurs. Ce ne sont que rêves...
Rêvons, mais n'imposons pas nos imaginaires, . Partageons les, mais gardons nous de les faire dogmes. Seul le présent construit l'avenir sur les restes du passé.
Sachons seulement bien composter le terreau du passé. | 
« Beau travail. Belle unité. Beau titre. C'est une "leçon de ténèbres" très éclairante en tant que leçon de virtuosité. Effectivement le passé et le futur se diluent dans un espace temps qui abolit la temporalité. Cette oeuvre montre bien quel est le rapport de l'artiste au temps, un temps autre qui annihile la notion même de temps, tant l'artiste est héritier du passé qui lui permet de se projeter dans le futur. On n'est éloigné ni de Dürer, ni de Jérôme Bosch ni de Grunewald, tout en notant que l'artiste, ici, traite de " religion " dans le sens ethymologique du terme : re-ligere : relier. Cette oeuvre numérique conjugue poésie, force et symbolisme, avec, entre le cerveau, le mental et la main, quelque part, un "pinceau virtuel" pour évoquer les réminiscences de mondes engloutis qui nous hantent parce qu'ils se défont, se font et se fondent dans une forme d'universalisme. »
