Présentation de Emmanuel BEYENSNé à Paris, Emmanuel Beyens est un artiste peintre basé à Bruxelles. Il exécute aussi bien des tableaux figuratifs contemporains que des portraits. Sa première expérience artistique remonte à ses 12 ans lorsqu'il a suivi pour la première fois de sa vie un cours de dessin au lycée. A la fin du cours, le professeur a donné aux élèves un devoir à faire à la maison: dessiner un auto-portrait. Plein d'enthousiasme, il s'est appliqué du mieux qu'il a pu. Pour une fois que le devoir était amusant ! Une semaine plus tard, lorsque les devoirs ont été rendus par le professeur, tous les élèves avaient entre 10/20 et 18/20, sauf Emmanuel Beyens. Il avait écopé d'un 0/20 ! "Mais pourquoi?" s'est-il insurgé. "Parce qu'un garçon de ton âge ne peut pas avoir dessiné ça ! C'est forcément un adulte qui a fait ton portrait !" lui a répondu le professeur. L'artiste en herbe n'a jamais eu le temps de démontrer à son professeur que c'était bien lui l'auteur du dessin car peu après cet événement il a changé d'école. Par la suite, il s'est perfectionné en dessin en faisant la caricature de ses professeurs; c'était sa façon de se rebeller contre le système éducatif qui lui était imposé. Il est passé à la peinture lorsque sa mère lui a offert une boîte de gouache alors qu'il avait vingt deux ans. Elle lui a dit: "prends-la est fais-en ce que tu veux, je ne l'utilise plus." Pour la remercier, il lui a fait le portrait de son père. Depuis, Emmanuel Beyens n'a plus lâché ses pinceaux. Il n'en a toutefois pas fait immédiatement son métier car étant issu d'une famille d'intellectuels qui n'avait jamais compté le moindre artiste, il n'avait pas du tout été encouragé à poursuivre dans cette voie-là. Cependant, parallèlement à son travail de journaliste de télévision, il a fréquenté une académie à Bruxelles, puis les cours de perfectionnement du Vlamish Classical Atelier de Bruges. En 2011, Emmanuel Beyens a remporté le 1er Prix de Peinture au Salon International du Portrait avec son tableau "Le Maharadja". En 2012, il a définitivement abandonné le journalisme pour se consacrer entièrement à l'art. Toutes les peintures thématiques d'Emmanuel Beyens comportent un élément autobiographique. C'est ainsi que les tableaux "I love Japan" font directement référence à l'enfance du peintre passée à Tokyo. (Visiter la galerie des tableaux I love Japan). Quant à la série des tableaux Crazy Purple, elle est inspirée du monde de la nuit, lorsqu'Emmanuel Beyens était reporter pour une émission de télévision sur la police et la criminalité. Ses reportages de nuit passés à accompagner des patrouilles de police ou des unités spéciales lui ont inspiré cette série de tableaux. La nuit c'est la fête, mais pour la police c'est aussi synonyme de crime, de drogue, de détresse et de solitude. (Visiter la galerie des tableaux Crazy Purple). |