Le Passeur
Les flots mugissent Des cris engloutis, Des êtres en supplice De mort investis.
Par la peur, le vice, L'aigreur et l'envie Qui dans l'eau croupissent, Glissant sans un bruit.
Corps et âmes saisissent Les racines, s'y lient Sur cet interstice, Sombrant dans l'oubli,
Que le Guetteur hisse, Passant les êtres soumis, Et leurs âmes convertisse, En nouveaux cycles de vie. |